L’isolation phonique d’un bâtiment est absolument essentielle quand on veut réduire voire supprimer totalement les échanges acoustiques entre l’extérieur et l’intérieur. Les nuisances sonores sont très néfastes pour le système nerveux entraînant fatigue et énervement.
En règle générale, le son se propage de deux manières. La première, c’est par l’air. Dès qu’un espace se présente à lui (les interstices d’une fenêtre, le jour d’une porte, etc.), le son passe et se diffuse. En second, le son se propage par les impacts (bruits de pas, porte qui claque, objet qui tombe sur le sol, etc.).
On peut aussi ajouter que certains électroménagers tels que les réfrigérateurs et les chaudières font également du bruit. En ce qui les concerne, il suffit parfois de simplement les espacer du mur et / ou de les surélever du sol pour que les bruits qu’ils causent s’atténuent.
Comprendre l’isolation phonique
Pour bien isoler son habitation des sources sonores gênantes, on peut agir à quatre niveaux différents : les fenêtres, et / ou les murs et les cloisons, et / ou les sols, et / ou les plafonds.
Les fenêtres
En ce qui concerne les fenêtres, choisir un double voire un triple vitrage est essentiel notamment si l’on vit dans une rue très passante et bruyante mais pas seulement. En effet, si la menuiserie et les joints sont en mauvais état, ils vont laisser passer l’air et par conséquent le bruit. Il faut donc veiller régulièrement à leur entretien et leur renouvellement quand cela s’avère nécessaire.
Faire poser des fenêtres à double ou triple vitrage permet de bénéficier d’un crédit d’impôt dans le cadre de la rénovation énergétique puisque ces fenêtres isolent à la fois du bruit mais prémunissent également l’habitation contre les déperditions énergétiques qui augmentent les émissions de gaz à effet de serre et les factures de chauffage et d’électricité.
Les murs et les cloisons
Pour les murs et les cloisons, tout dépend de leur matériau. Le son se propageant dans l’air, si le matériau est dense comme le béton par exemple, il est déjà en lui-même un bon isolant acoustique.
A l’inverse, le placo et la brique, qui sont bien moins denses, laissent passer les sons beaucoup plus facilement. Dans ce cas, on peut coller des panneaux isolants ou opter pour une solution plus économique mais un peu moins efficace : étaler une couche de béton sur toute la surface.
L’isolation acoustique des sols
Pour l’isolation acoustique des sols, le choix est vaste. Sur un plancher déjà existant, on peut simplement poser un revêtement tel qu’un parquet flottant, de la grosse moquette ou encore des tapis. C’est la solution la moins chère.
Pour un budget un peu plus élevé mais avec des performances elles aussi plus élevées, on peut couler une dalle de béton puis ensuite poser le revêtement de son choix.
L’inconvénient majeur est la surélévation du sol qui entraîne généralement la nécessité de raboter le bas des portes pour qu’il n’y ait pas de frottements et qu’elles puissent s’ouvrir et se fermer normalement.
Enfin, concernant les plafonds, il faut installer une ossature sur laquelle viendra se poser un faux plafond composé d’un isolant phonique.
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